POUR BOUGER

 

C’est la partie la plus importante de ce guide, car vous n’êtes pas sans savoir que l’avion a un impact catastrophique. Mais chance, on a plein d’alternatives sympas pour se promener en Europe. D’ailleurs : voyager local, c’est cool. Les trajets sont moins chers, l’impact carbone amoindri, et ça permet de savourer les paysages de dingue qu’on a en France avec la mer, les montagnes, la campagne…

 

Pour les budgets à l'aise : go shopper le pass Interrail à partir de 250€ pour vous balader à l'international. Pour les plus petits budgets le train est THE moyen de transport pas cher en Europe de l’Est : si vous décidez la semaine prochaine de vous faire un Ljubljana-Vienne par exemple, les places commencent à 25 €.

Sinon, vous pouvez partir sur le bus ou le co-voiturage, moins confort pour vos fesses mais certainement plus pour votre compte en banque. Venant d’une personne qui a traversé l’Europe plusieurs fois en car (Flixbus vibe) : choper un plaid et monter en avance pour couper la clim’ des sièges autour de vous est la clé de votre bonheur.

 

Et pour les motivé·es des mollets, la France est blindée de pistes cyclables ou de sentiers GR à arpenter de long en large.

 

 

POUR DORMIR

 

Entre électricité, eau et isolation, le choix du logement peut peser dans le bilan écolo des vacances. Le secteur du tourisme l’a bien capté, et vous pouvez trouver une tonne d’options “ecolodge” pour votre séjour. Des campings écolos aux cabanes isolées dans la nature, il y en a pour tout le monde.

 

Et dans la catégorie prix imbattables pour impact minimal, il y a bien sûr le bivouac, aka le fait de planter sa tente en pleine nature pour une nuit. Un rythme qui permet d’établir des camps sommaires et de ramasser ses déchets très régulièrement en se déplaçant. Alors attention, si cette pratique est autorisée dans pas mal de parcs naturels en France, elle est hyper réglementée. N’hésitez pas à aller checker ce qui est autorisé auprès de chaque réserve où commune que vous envisagez pour votre périple.

Vous voulez chiller en ville sans occuper un logement entier ? De nombreux sites aident à loger chez l’habitant. Ça économise de l’énergie, de la thune, et ça permet de découvrir un spot via la culture locale avec tous les bons plans. Plus éthique qu’Airbnb, on aime bien la plateforme Cohébergement pour se trouver une chambre.

 

 

POUR BOUFFER

 

Manger est clairement l’une des meilleures activités sur Terre, et vous pouvez le faire tout en soutenant les petit·es producteur·ices. Pour ça, plein d’options. Déjà les marchés, qui en plus d’être bonne ambiance sont souvent accessibles économiquement. Sur ce site, vous pouvez checker les dates et horaires de tous les events du pays, c’est cadeau.

 

Vous pouvez aussi vous renseigner sur les fermes et les exploitations locales, il y en a plein qui proposent des ventes directement sur place. Pour les trouver, checkez Google Maps et passez un coup de fil, ou baladez-vous dans votre commune pour demander les bons plans aux locaux.

Consommer local et de saison, c’est écolo toute l’année, et le faire en vacances permet de soutenir l’économie des lieux dont vous profitez tout en découvrant de nouveaux aliments, c’est tout bénef’.

 

 

POUR KIFFER

 

Il y a des tonnes d’activités écolo à faire l’été, en général situées en pleine nature. Kayak, baignade, randonnée, escalade, accrobranche… Ce qui est important niveau environnement, ça n’est pas tant ce que vous faites - bon, ne partez pas non plus sur du quad ou du jet ski -, mais comment vous le faîtes.

 

Si vous faites une activité encadrée par une entreprise, n’hésitez pas à vérifier si elle met en place des pratiques pour protéger l’environnement qu’elle rentabilise. Genre pour vous baigner au large des calanques marseillaises, il ne faut pas jeter l’ancre n’importe où pour ne pas abîmer les algues marines, une pratique qui n’est pas respectée par toutes les compagnies. D’ailleurs, si vous voulez vous promener dans ces mêmes calanques à pied, depuis cette année l’accès est limité et à réserver en avance ici pour préserver le littoral.

En résumé, c’est mieux de choisir des activités à faible consommation d’énergie et qui laissent le moins de traces possible après votre passage.

 

 

POUR FAIRE VOTRE VALISE

 

Dans l’optique de laisser le moins de traces derrière vous pendant vos vacances, il y a des trucs utiles à glisser dans vos affaires. Pour éviter les déchets pendant les escapades naturelles, miser sur du matos réutilisable comme les gourdes ou des cosmétiques solides et biodégradables.

 

Niveau santé, on a évidemment besoin de se protéger du soleil, mais beaucoup de crèmes quittent la peau pendant la baignade et vont polluer la vie marine avec des produits chimiques. En alternative, vous avez des crèmes labellisées pour la protection des coraux, ou des crèmes solaires minérales (checkez qu’elles n’ont pas de nanoparticules de dioxyde de titane).

Et si vous êtes tenté·e de remplir vos poches avec de jolis coquillages trouvés sur la plage, c’est plutôt à éviter : tout a sa place et son utilité dans un écosystème, donc mieux vaut ne rien déranger. Par contre si vous croisez un emballage, faîtes-vous un plaisir de le ramasser.


 

Claire Roussel