5 questions à vous poser pour savoir si vous êtes bien dans votre taf
Modèle de lettre de démission non-fourni 😏
2020 ou comment faire le point (un peu forcé, ok) sur à peu près tous les paramètres de nos existences pour les changer par la forme et par le fond. 2020, aka le moment parfait pour lire cet article qui vous aide à y voir clair sur votre relation avec votre travail. Alimentaire, temporaire, passion de votre vie, ou grand projet en devenir : chinez ici les bons conseils à base d’introspection pour savoir si vous devez demander un CDI ou poser illico votre démission. Ok, c’est pas si binaire (oups) mais vous voyez le projet !
Question 1 : savez-vous pourquoi vous faites ce boulot (et pourquoi c’est ok, quelle que soient vos raisons) ?
On commence par là parce que c’est peut-être le plus important, et aussi une bonne chose à dire en préambule : on n’est clairement pas tous·tes égaux·les devant le travail (ni les études, btw), et DU COUP, on ne s’embarque pas tous·tes dans des aventures professionnelles pour les mêmes raisons. Which means que d’un boulot alimentaire que vous avez choppé en mode survie (#fautbienpayerlesfactures), à un boulot-passion pour lequel vous avez étudié pendant 1 à 8 ans, on n’est pas sur les mêmes types de questionnements, évidemment.
Moralité de l’histoire : chacun·e ses raisons de faire le taf qu’il·elle fait, que ces raisons soient “choisies” ou pas, d’ailleurs. En attendant, et même si vous êtes dans un boulot de type alimentaire, pas de raison de ne pas vous demander si vous ne pourriez pas le troquer contre un autre, qui vous file un peu plus de plaisir. 👇
Si vous avez répondu non à cette question : of course, no panic. C’est pour ça qu’on vous écrit cet article ! Notez bien néanmoins que si vous ne savez pas / plus pourquoi vous faites ce travail, c’est peut-être le signe que… vous n’avez plus tant envie de le faire que ça, en fait. Quoi d’autre ? Eh bien, rappelez-vous que personne ne vous oblige à faire de votre / vos passion·s un métier. Pensez par exemple à Fernando Pessoa, aka un des meilleurs écrivains du 20ème siècle, qui a passé sa vie derrière un bureau 35h/semaine, tout en écrivant chaque soir et en secret des textes plus beaux que le cul de votre dernier crush.
Question 2 : avez-vous envie de vous lever le matin ?
On sait, on sait, répondre à cette question, c’est compliqué. Déjà, parce que c’est clairement multifactoriel : il y a des moments où on n’a juste pas envie de se lever, ni d’aller bosser, ni même de prendre son petit-déj. Ça s’appelle la déprime (ou la dépression, mais c’est pas le sujet), et ça peut arriver aux meilleur·es d’entre nous (duh).
En attendant, côté taf, vous poser cette question (et y répondre sincèrement) peut vous aider à faire le point sur plusieurs choses, par exemple :
1/ votre niveau de motivation à faire ce que vous faites (quelles que soient les raisons pour lesquelles vous le faites, tunes ou passion, comme on l’a vu)
2/ votre capacité à vous adapter au rythme que votre travail vous impose (pas cool le réveil à 6 heures quand on a tendance à vivre la nuit, par ex)
3/ vos envies pour la suite si vous sentez que votre engagement dans ce que vous faites va décroissant avec le temps (si ce taf paye bien mais que vous vous ennuyez… faut peut-être zapper).
Bref, pour résumer : motivation = engagement = plus de kif et d’opportunité d’apprendre (sur son boulot ou sur soi-même).
Si vous avez répondu non à cette question : déjà, gros hug (mental) à vous, et courage. La vie, c’est des phases, et ça va - ça vient. Reprenez notre petite liste ci-dessus et faites le point : qu’est-ce qui vous démotive dans votre taf, ou dans votre vie perso ? Les deux pôles sont-ils liés ? Ah, et ça peut avoir l’air tout bête, MAIS : avez-vous pris des vacances récemment ? Souvent, deux semaines de dépaysement sans pousser la porte du “bureau” peuvent aider à y voir plus clair. À savoir si on n’a vraiment pas envie de revenir, ou si on était juste claqué·e, en fait. :)
Question 3 : avez-vous de “bonnes” relations avec vos collègues ?
C’est le petit point relationnel et pas déconnant de cet article : vos collègues sont des gens que vous voyez plus ou moins 5 jours par semaine. Et potentiellement 7 à 8 heures par jour si vous bossez à temps plein. En d’autres mots : vous voyez ces gens plus que vos propres parents, et parfois même plus que vos potes (#laviesouslecapitalisme).
Résultat : la relation que vous avez avec ces personnes est extrêmement importante, si ce n’est primordiale. Difficile en effet de se pointer tous les jours au travail pendant des années sans déprimer si vous ne supportez pas votre environnement professionnel.
Donc attention, red flag, si :
1/ vous vous sentez seul·e et vous n’arrivez pas à vous intégrer (#depuisltemps)
2/ vous avez l’impression que tout le monde bitche dans votre dos (#saleambiance)
3/ vous vous retrouvez souvent débordé·e et n’osez pas demander de l’aide à vos collègues (#gareauburnout).
Si vous avez répondu non à cette question : again, gros hug (mental) et courage. Ensuite, tout dépend depuis combien de temps vous avez ce sentiment : parce qu’évidemment, entre le COVID et le télétravail = la galère pour tisser des liens avec une équipe si vous venez de démarrer un nouveau boulot.
De même, tout dépend du travail que vous faites et du temps que vous êtes “obligé·e” de passer avec ces personnes. Si votre métier vous demande régulièrement de travailler en équipe et que vous ne vous entendez pas avec vos collègues, ça peut être vite l’enfer et compliqué de bosser. Si tel est le cas, à vous de déterminer :
1/ si il semble possible d’ouvrir le dialogue avec votre supérieur·e hiérarchique sur le sujet par exemple
2/ si il vous semble possible de commencer à faire des recherches pour aller voir ailleurs (#radicalmaisbon)
Dans tous les cas, n’oubliez pas de bien vous entourer, et d’en parler à vos ami·es, à vos proches… bref : à vider votre sac autant que nécessaire.
Question 4 : avez-vous du temps pour vous, votre vie sociale et vos passions ?
Attention, question à tiroirs (#grossujet). C’est d’ailleurs pour cette raison que certaines personnes préfèrent faire de leurs passions leur métier = une pierre, deux coups ! En attendant, il est aussi possible d’avoir plusieurs passions (duh) et pas assez de temps pour toutes les idées qu’on voudrait réaliser, du même coup.
Notez bien aussi qu’il est tout à fait possible d’avoir un boulot qu’on adore et EN MÊME TEMPS d’avoir le seum parce qu’il prend toute la place. Si tel est le cas, on est plus sur des ajustements de long-terme : because c’est OK de donner votre vie, votre coeur et votre âme à votre taf si vous savez pourquoi vous le faites, et que ça a du sens pour vous. Il sera toujours temps d’ajuster un peu le tir si à un moment vous sentez que vous vous “oubliez”. Checkez juste bien le ratio coût émotionnel / plaisir de temps en temps pour être sûr·e que vous êtes toujours dans le vert ;).
Si vous avez répondu non à cette question : déjà, rassurez-vous : vous n’êtes pas seul·e. Conjuguer un emploi du temps de type très envahissant (#5jourssur7) avec une vie sociale et créativement épanouissante… c’est un peu le grand sujet du 21ème siècle. Donc, on n’a pas de solution miracle à vous proposer, mais peut-être une piste (testée et approuvée) : se prendre une après-midi ou une ou deux journées de congés de temps en temps, comme ça, pas pour partir en vacances. Juste pour prendre soin de vous et faire des trucs qui vous font kiffer.
Ah et pas mal dans le genre aussi : s’inscrire à un cours / une activité / participer à un projet… bref : avoir un RDV de type inaliénable que vous calez dans votre agenda (#chaquesemaine) à un moment où vous vous savez disponible. Ça peut avoir l’air bête, mais ça change la vie.
Question 5 : avez-vous trouvé votre rythme (ET votre ikigaï) ?
À moins que ne vous ne veniez de commencer un nouveau taf, cette question est pertinente, car elle permet de faire un peu le point sur comment vous arrivez à vous organiser pour bosser ET à l’impact que cela a sur votre moral et la manière dont vous faites ou aimeriez faire votre taf.
Quelques trucs importants en vrac pour savoir si vous êtes sur la bonne voie : arrivez-vous à vous fixer des objectifs réalisables? À savoir fixer vos priorités pour avancer ? À être en capacité de dire non à vos collègues / supérieurs quand c’est nécessaire (hyper important) ? Ou encore à prendre le temps d’apprendre ou de faire de nouvelles choses… sans vous surcharger ou finir en burn-out ?
Si vous avez répondu non à cette question : la vie est une quête donc pas de panique ! Toutes ces questions touchent d’ailleurs à la recherche d’un (précieux) équilibre, qui vous permet de chercher / trouver le juste point entre ce que vous savez faire, ce que vous aimez faire, ce dont le monde a besoin, et ce pour quoi vous êtes ou pourriez être payé·e. C’est la fameuse théorie de l’Ikigaï, qu’on vous recommande chaleureusement de digger par ici, ou par là.