Comment arrêter de s'écraser dans son taff
CEO of your own life
Si votre vie professionnelle ressemble à un mix entre un rouleau compresseur et Un Jour Sans Fin, que vous êtes à *ça* du burn (ou bore) out, et qu’en termes de moula et de respectez-moi, on n’y est clairement pas : cet article est fait pour vous. On ne garantit pas de solutionner tous vos problèmes en une fois, mais au moins quelqu’un vous aura dit : « Stop vous laissez faire ! », et voilà comment.
Commencez par mieux vous traiter
Susciter le respect des autres commence par se respecter soi-même. En respectant vos horaires de travail (stop les heures supp dont tout le monde semble se carrer), en prenant des pauses régulièrement, ne serait-ce que pour faire quelques pas, boire un verre d’eau, sentir l’air frais, en construisant brique par brique votre confiance en vous… Bref, en arrêtant de vous tuer à la tâche, en écoutant vos besoins et en prenant soin au max de votre confort.
Listez vos victoires/fiertés dans un précieux dossier
Dans la catégorie : comment construire sa confiance en soi (parce que “brique par brique” n’est pas vraiment une stratégie), on vous présente : le récap de la win. Kézako ? Un dossier dans votre ordi - ou carrément ou Google Slide, on va s’gêner - dans lequel vous rangez précieusement tout ce qui vous rend fière de vous côté carrière.
Ça peut être des feedback positifs de vos managers, des petits mots d’encouragement, des dossiers canons sur lesquels vous avez travaillé, des super chiffres, etc. Et quand vous avez besoin qu’on vous rappelle quelle work boss vous êtes, remettez le nez dedans, ça a fait ses preuves.
Réalisez que vous vous écrasez sûrement parce que vous êtes une femme
Entre le syndrome d’imposture, les inégalités salariales, le harcèlement au travail, le fait qu’on nous attend plus au tournant sur le mariage et les enfants que sur notre carrière, et au-delà de ça toutes les injonctions de genre qui nous imposent d’être douce, silencieuse, patiente, caring… faut dire que le périmètre est étroit pour prendre de la place. Puisez dans cette injustice pour alimenter votre déter.
Levez le pied sur les “désolée”
Nop, vous n’êtes pas obligée de demander pardon à tout bout de champ, et il est fort probable que vous le fassiez parce qu’on vous a appris toute votre vie à “ne pas déranger”. Sauf que vous ne dérangez pas. Vous ne répondez pas dans l’heure à un mail parce que vous avez autre chose à faire de plus urgent, vous demandez quelque chose à un·e collègue parce que c’est son taff, vous décalez une réunion parce que vous aviez déjà quelque chose de prévu à ce moment-là. Et rien de tout ça ne nécessite vos excuses. Si vous arrivez 1h en retard, bon, là… M’voyez.
Remplacez les plaintes par des demandes claires
La petite souris qui creuse encore plus son trou en se plaignant de son salaire, de ses horaires, de ses collègues… N’obtiendra rien. Ça peut faire du bien de lâcher la pression - go organiser des afterworks avec des collègues de confiance - mais ça ne vous fera pas avancer.
Faites plutôt une liste des choses dont vous avez vraiment besoin, et formulez ces demandes clairement à votre hiérarchie, avec des arguments indéniables. S’il y a “augmentation” sur votre liste, on vous conseille de jeter un œil par ici.
Acceptez que dire “non” vous aide à être meilleure dans votre job
Enfin, dernier point un peu sur la même longueur d’onde que le “désolé” : dire “non” ne fait pas de vous une personne moins pro ou un bitch. Ça fait de vous quelqu’une qui maîtrise sa charge de travail, et sait quand elle peut accepter un projet supp, participer à une réunion imprévue, former quelqu’un d’autre, OU PAS.
Refuser certaines demandes (quand c’est pas systématique), c’est donner de l’importance au travail bien fait et montrer qu’on est une star de l’organisation. Et quand vous accorderez votre temps, il sera encore plus précieux.