« Jada, je te kiffe, G.I Jane 2, hâte de le voir ». Voilà l'aparté ultra maladroit de Chris Rock, qui était à la base monté sur scène pour décerner l’Oscar du meilleur documentaire. L’humoriste fait référence au film G.I Jane - À Armes égales en français - dans lequel Demi Moore joue une militaire au crâne rasé. Sauf qu’ici Jada ne joue pas de personnage, et que la longueur de ses cheveux n’est pas un choix esthétique mais la conséquence d’une maladie. Oh la gaffe, comme on dit dans le jargon.

 

L’actrice a mentionnée publiquement son alopécie pour la première en 2018, mais a surtout attiré l’attention sur sa chute de cheveux en postant une vidéo sur son compte Insta en décembre dernier, dans laquelle elle présente au monde une ligne hairless au sommet de son crâne, et en légendant « Cette alopécie et moi allons devenir amies, point barre ».

L’alopécie est une maladie auto-immune - c’est-à-dire que le corps se bat contre lui-même - qui s’attaque aux follicules pileux et entraîne donc une chute de cheveux et/ou des poils plus ou moins importante suivant les personnes. On en parle très peu (yo les tabous, what’s up ?), pourtant des études ont montré que près de 50% des femmes noires étaient touchées par l’alopécie.

 

La créatrice du compte Instagram de sensibilisation à cette maladie @hellopecia explique dans une interview chez nos potes de Boldie que le mot alopécie englobe en fait toutes les formes de pertes de cheveux et de poils, comme la calvitie ou la pelade, ce dont souffre précisément Jada Pinkett-Smith. La maladie peut évoluer par zone et en intensité de manière imprévisible au fil des années. Un peu comme l’humeur de Will Smith finalement.