
23 trucs (utiles) qu’on a appris en 2023
Leçons de vie, nous voilà
Pour bien clôturer ce chapitre annuel (plus ou moins foireux-relou ou glorieux-partout selon les points de vue), on a eu envie de se demander : qu’est-ce qu’on a fckn appris cette année ? La réponse en 23 actes qui pourraient bien vous aider à y voir plus clair avant 2024.
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La santé mentale, ça n’a pas de prix. Which means que oui : vous avez le droit de prendre cet arrêt maladie. Même si vous n’avez pas cassé votre jambe ou chopé la méningite.
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On peut aimer les gens et ne pas pouvoir les voir pendant quelque temps. Tout simplement parce qu’il n’y a pas de règles quand on s’aime vraiment. Juste des limites que l’on peut poser et écouter posément.
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Les liens familiaux ne justifient pas tous les comportements. Coucou les parents, la mif, c’est comment ? Non, on ne peut pas accepter l’inacceptable sous prétexte que “tu comprends, c’est les liens du sang”.
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On peut rester longtemps sans baiser et c’est parfaitement OK. Une manière de vous dire que l’injonction à la sexualité (épanouie qui plus est) est un diktat de plus qui nous fout bien le seum. Vous ne baisez pas, y’a quoi ?
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On a le droit de commencer une thérapie et de la laisser tomber. Parce que finalement, on n’en a plus envie. Parce que quelque part, notre psy nous fait ch*er. Quelque soit votre ou vos raisons : ce n’est pas parce que ça a l’air sérieux sur le papier que vous devez vous justifier.
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Avoir une passion n’est pas un truc obligatoire pour exister. Ouais, il serait temps de se rendre compte que tout le monde n’est pas un as de la flûte traversière ou de la boxe thaï. Et que c’est fckn pas grave. Parce qu’on a bien d’autres qualités qui font de nous des personnes trop cool à cotoyer.
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Overthinker à gogo n’est pas forcément une qualité pour mieux penser. Gros brainfuck en vue mais c’est très vrai : ce n’est pas parce que vous pensez plus que vous pensez bien. Et tant qu’on y est : tâchons de ne pas prendre notre anxiété pour un talent de type “j’adore intellectualiser”.
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Ça n’est pas cool de juger sa productivité quand on dépense toute son énergie à être en mode survie. Sous-titre : il est bon de se foutre la paix quand on n’arrive pas à sortir de son lit, plutôt que de se mettre la misère en mode “t’as encore rien fait aujourd’hui”.
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Une rupture (amicale ou amoureuse) est aussi un outil pour apprendre à mieux se connaître. Bien sûr que ça fait mal. Que ça fout le seum. Que c’est douloureux. Mais c’est aussi le début d’un nouveau chapitre où vous pourrez mieux exprimer qui vous êtes. Bref : une rupture permet d’éclaircir ses idées. De tirer ses attentes vers le haut. D’avoir l’opportunité de faire de la place pour d’autres choses et personnes.
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On peut tout à fait s’auto-saboter juste pour se donner l’impression de tout contrôler. C’est contre-intuitif mais c’est rassurant : tant qu’on n’essaye pas, on ne prend pas le risque de s’y casser les dents. Et ça, ça donne l’impression d’être en contrôle finalement. Pourquoi on fait ça ? Parce qu’on a peur, évidemment.
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Ne pas oser demander ce que l’on veut est une forme d’expression de notre manque d’estime de nous-même. On pourrait se dire qu’on est juste des personnes gentilles… Mais si on se disait aussi qu’on n’affirme jamais vraiment nos désirs parce qu’on ne les juge pas légitimes dans le fond ? Vous avez 4 heures.
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C’est parfaitement normal qu’un·e partenaire ne parvienne pas à nous combler totalement dans une relation. Malgré ce que le grand mythe de l’amour romantique nous raconte, un·e partenaire ne peut pas combler toutes nos attentes. C’est pour ça qu’on a des ami·es. Des moments en solo. Ou d’autres partenaires, si on en a envie.
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Ça arrive de détester (rien qu’un peu) les gens qu’on aime. Et ça n’est pas grave, il n’y a pas de quoi culpabiliser : car les gens que nous aimons sont tout simplement ceux qui sont les plus proches de nous et donc… ceux qui sont les plus susceptibles de nous énerver. Sans compter qu’aimer quelqu’un ne veut pas dire qu’on l’aime en intégralité (y’a toujours un truc qui fera ch*er).
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Avoir envie de passer du temps solo est une raison suffisante pour dire non ou pour foutre un plan à un·e proche. Donc stop la recherche effrénée de bonnes excuses qui seraient plus légitimes que le fait de vouloir prendre soin de soi. Non, votre chat n’est pas malade. Non, vous n’êtes pas en train de taffer. Vous avez juste envie d’être tranquille, et y’a rien à en redire en fait.
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On n’a pas (forcément) besoin de s’expliquer quand on veut mettre fin à une relation toxique. Coup classique quand une relation qui n’était pas saine se termine : on veut des réponses, on bourdonne de questions. Et pourtant breaking news : souvent dans ce genre de cas, il faut accepter qu’on ne trouvera jamais ce que l’on cherche dans l’autre et que l’on doit plutôt puiser en soi-même pour aller de l’avant.
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Les green flags sont aussi importants que les rouges. Évidemment qu’on parle plus des red-flags mais tout de même : quel plaisir de se retrouver face à une personne qui nous fait kiffer en mode “tous les feux sont au vert”. Alors si ça vous arrive, n’hésitez pas à vous arrêter deux minutes pour contempler ce paysage relationnel et kiffer la vibe.
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Le cerveau humain produit des milliers de pensées par jour : il y en aura donc forcément qui seront claquées au sol. Ceci est un message à l'attention des personnes anxieuses : il faut arrêter de penser que toutes vos pensées se valent. Et parfois, il faut arrêter de penser tout court.
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Il est important de se souvenir que parfois dans nos relations dysfonctionnelles, notre comportement peut clairement faire partie du problème. Plus encore si c’est une relation qui compte : avoir une bonne hygiène intellectuelle - aka réfléchir et remettre en question son propre point de vue - est essentiel pour réussir à dépasser ensemble une situation ou un problème.
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Ce sont les personnes que nous respectons qui nous définissent, pas celles qui ne nous respectent pas. Ou comment vous dire qu’on en apprend beaucoup plus sur vous et vos qualités en regardant vos potes qu’en parlant à votre ex·e claqué·e au sol.
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Penser à ses propres besoins et les prioriser n’est pas un problème : l’égoïsme peut-être recommandé pour vivre des relations équilibrées. Oui, l’égoïsme peut-être souhaitable - surtout pour les personnes qui se sont construites socialement en tant que femmes et qui ont donc appris à prioriser les besoins des autres sur les leurs.
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Souvent, les gens qui ont tendance à trop penser (coucou), ont tendance à aussi “trop” aimer. Et c’est logique, quand on y pense : car il y a là une forme de surinvestissement à tous les étages - un mode d’engagement qui va bien au-delà des 100%. Le truc ? Réussir à s'aimer soi-même (aussi fort, ça passe crème).
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C’est hyper efficace et cool d’avoir des conversations intenses avec soi-même. Ce qu’on veut dire par là, c’est que le goal ultime pourrait bien être de se considérer comme saon propre meilleur·e pote. Alors go écrire un journal ou le faire en vidéo, go vous poser et creuser les questions qui vous tournent dans la tête en mode hélico.
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On peut ne pas aller fêter le Nouvel An et passer une bonne année quand même. On termine là-dessus pour déculpabiliser toustes celleux qui auraient l’intention de ne rien br*nler demain soir ? Oui, vous avez le droit de foutre un plan à tout le monde pour le Nouvel An. Et bonne année quand même <3.