Jour 1

Askip l’ennui rend marteau (coucou les clichés de l’injonction à la productivité). Alors un peu prises dans le tourbillon du bikram au levain, on a tendance à entamer la semaine avec des “occupations”. Pour pas trop se fouler quand même, on kiffe les inspis pâte à modeler (indémodelable) en importation directe de chez Play Doh. Objectif : apaiser notre besoin de régression à un âge où les pandémies se géraient en un épisode des Totally Spies.

 

État du moral : On n’est pas encore marteau, mais a peut-être besoin que quelqu’un prenne soin de nous. Papa ? Maman ?

 

 

Jour 1, 16h

En fait, les colliers de perles c’est mieux.

 

 

 

Jour 2

Mardi, on tourne déjà en rond dans notre appart’ sur notre feed. Pi’ on tombe sur cet immense champ de fleurs idéal pour apaiser notre grosse grosse envie de liberté (et donner de nouvelles idées à nos rêves qui penchent un peu trop côté angoisses).

 

État du moral : L’impatience commence clairement à se faire sentir, mais on trouve petit à petit des moyens de prendre soin de nous-mêmes.

 

 

Jour 2, soirée

En fait la liberté c’était surtout dans la tête. Du coup on a pris l’idée au pied de la lettre. Et puis quitte à prendre soin de soi, autant fuck l’opinion des autres et tout raser si ça nous va.

 

État du moral v2 : On va certainement sortir changées de ce confinement, mais sûrement aussi pour le mieux #fautpassouffrirpourêtrebelle.

 

 

 

Jour 3

Aujourd’hui, on s’autorise à mater les infos. C’est le moment pour se poser et réfléchir au poids de nos choix sur l’environnement, et notamment à nos habitudes alimentaires. Mai, nouveau mois des bonnes résolutions ?

 

État du moral : La culpabilité pointe un peu le bout de son nez, mais ça rebooste aussi notre engagement à faire mieux.

 

 

 

Jour 4

Ce soir, c’est Skypéro. Mais entre nous, terminer la soirée borracho solo dans notre lit, ça commence à bien faire… Ce qu’on veut vraiment ? Transpirer sur une piste avec une bonne centaine de corps dans un collé-serré digne de ce nom. Oui, même sur Tourner les serviettes. On est prêtes à tout.

 

État du moral : Le besoin de se défouler est devenu clair. Et peut-être de pécho un peu aussi… On donne l’impression qu’on va craquer, mais c’est juste un de ces jours plus compliqués que les autres. La fin est proche, demain ça ira mieux.

 

 

Jour 4, 23h42

En attendant, on répète les bases.

 

 

 

Jour 5

Pas trop envie de sortir de notre coquille tout de suite finalement… Quand on vous dit qu’il a des jours plus compliqués que les autres.

 

État du moral : Après avoir été confinées si longtemps, c’est normal de redouter un peu la sortie. A quoi ça va ressembler ? Est-ce que je serai vraiment en sécurité ? Le mieux c’est de s’écouter et de prendre le temps qu’il nous faut.

 

 

 

Jour 6, 11h

Oh, un poti chien !

 

 

Jour 6, 11h02

Oh, encore un poti chien !

 

 

Jour 6, 11h10

Ok celui-là, c’est le plus mignon…

 

 

Jour 6, 11h13

Nan mais des bébés canards dans une mini baignoire en fait 😍

 

État du moral : au beau fixe.

 

 

 

Jour 7

On se prépare déjà à la sortie. Masques dans les starting block, on suit assidûment des tutos pour utiliser tout comme il faut nos protections.

 

État du moral : C’EST PAR OU LA SORTIIIIIIE ??

 

 

Jour 7, midi

Juste au cas où, on va se rajouter la veste distanciation physique sur la liste des courses de première nécessité hein.