Converse lance une collab' avec 3 créatrices très stylées
Le retour vers le tur-fu de la sape
Une première paire de Converse, c’est un peu comme un premier roulage de pelle : en principe, tout le monde s’en souvient. Et quand on dit tout le monde, c’est vraiment tout le monde. Des skateurs californiens aux joueurs de basket-ball, en passant par les Rolling Stones, les acteurs de West Side Story et votre bande de potes du lycée : le monde entier semble avoir porté, usé, et surtout adoré ses Converse. Et quand on a vu la nouvelle collab' lancée hier à Londres, intitulée Reimagined, on s’est dit que ce n’était pas près de s’arrêter.
Pour la petite histoire…
1908, Massachusetts. Un type nommé Marquis Mills Converse imagine une paire de pompes antidérapantes et lance son petit business. 10 ans plus tard, en 1917, il crée le modèle All Star. Oui, les mêmes que vous portez aujourd’hui. Bref, tout ça pour dire que Converse existe depuis plus d’un siècle (!). 100 ans qu'ils dealent de la basket en toile et nourrissent l’énergie de la jeunesse un peu partout dans le monde. Alors des histoires à raconter, autant vous dire que leurs équipes en ont un sacré paquet.
Ré-imaginer le passé
Comment parler du passé sans risquer d’endormir son audience en deux minutes chrono ? Easy : trouver les bonnes personnes pour en parler. Ni une, ni deux, Converse a fait appel à trois jeunes créatrices ultra modernes pour ré-interpréter quelques-unes de leurs pièces iconiques. C’est donc avec Koché, Faith Connexion et Feng Chen Wang que les équipes de design de Converse sont allées fouiller dans leurs archives pour imaginer trois collections capsule unisexe. Une seule consigne : se baser sur l’ADN sport et utilitaire de la marque et le remettre au goût du jour. Retour vers le futur, donc, version fashion.
En tête de file, Christelle Kocher, fondatrice du label parisien Koché, connue pour mixer avec brio la haute-couture, le sportswear et la youth culture. Pour elle, la collab’ tenait presque de l’évidence puisque les deux marques cultivent le même amour pour la jeunesse, l’underground et la culture contemporaine. C’est le modèle Jack Purcell de 1967 qu’elle a choisi de réinterpréter pour créer un vestiaire non-genré très powerful, qui s’adresse à tout le monde. Des néo-ballerines à plateformes d'une Marie-Antoinette punk à la robe-polo en patchwork inspirée des courts de badminton, on se verrait très bien arborer ce vestiaire 7 jours sur 7.
Feng Chen Wang, créatrice chinoise basé à Londres, a choisi quant à elle de s’inspirer du modèle ERX260 de 1990 (qui, believe it or not, était la shoes ultime des métalleux à l’époque) et d’une veste de survêtement. Résultat des courses : une ligne ultra kawai qui donnerait presque envie de se remettre au sport, juste pour porter l’ensemble de survet full rose ambiance Candy a un match contre la NBA. Le détail qui tue : les inscriptions “GIRL POWER” sous les semelles des Chuck. Pour nous, c’est un grand OUI.
Last but not least, le collectif Faith Connexion, fondé par Maria Buccellati, s’est aventuré du côté utility de la marque, en choisissant de reprendre à leur sauce une parka camouflage de 1978 et une paire de One Star Ox de 1993, grande passion des skateurs californiens. Ce qui donne, version 2019, une jupe de basket réversible, une robe-sweat ajourée et lacée que Rihanna ne se refuserait pas, et des paires de baskets qui semblent déjà avoir encaissé de belles gamelles.
Si on a bien retenu une chose de cette collab', c'est que la jeunesse n'a pas fini d'avoir des choses à dire. Et là-dessus, on ne pourrait être plus d'accord avec Converse.
La collection Converse x Koché x Feng Chen Wang x Faith Connexion est déjà disponible en édition limitée sur converse.com
À partir de 40€ pour une brassière Converse x Faith Connexion et jusqu’à 250€ pour une robe Converse x Koché